COMMUNE DE VAUX-ROUILLAC
Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
Superficie = 1.337 hect. 83; Population = 512 habitants.
Située à l'extrémité méridionale du canton de Rouillac, la commune de Vaux-Rouillac occupe un plateau incliné, dont le sol pierreux se prête principalement à la culture de la vigne. Aussi c'était autrefois à peu près l'unique culture du pays; mais, à Vaux comme partout ailleurs, le phylloxéra a tout détruit et, depuis, fort peu de propriétaires se sont résolus à reconstituer leurs vignobles.
Presque partout, les vignes ont été remplacées par les céréales et les prairies artificielles.
De la partie la plus élevée de la commune, vers le nord, la vue s'étend au loin et découvre presque en entier le canton de Jarnac, dont la commune de Vaux est limitrophe.
Le sud de la commune est arrosé par la Guirlande, petit cours d'eau qui sort d'une source abondante, au fond du val qui a donné son nom au chef-lieu.
A l'est, la commune de Vaux est limitée par la route de Rouillac à Hiersac (chemin de grande communication n° 6 de Sauzé-Vaussais à Barbezieux). En outre, le bourg de Vaux est situé au point d'intersection de deux chemins d'intérêt commun qui mettent la commune en relations directes avec les communes voisines de Rouillac, d'Echallat, de Jarnac et de Plaizac. De plus, le bourg de Vaux est relié à celui de Fleurac par un bon chemin vicinal ordinaire.
(...)
L'église est une nouvelle construction qui a remplacé une ancienne chapelle incommode et insuffisante.
On peut encore voir, au bourg.de Vaux, les restes d'un ancien logis, siège d'un fief qui, au quatorzième siècle, appartenait à la famille Geoffroy. Dans le premier quart du quatorzième siècle, nous
voyons Geoffroy, seigneur de Vaux, épouser Isabelle de Mosnac, veuve de Jocelyn de Mosnac, et devenir, par ce mariage, seigneur en partie de Mosnac.
Au seizième siècle, la seigneurie de Vaux était passée entre les mains de la famille de Montalembert, qui la conserva assez longtemps. Le 17 mai 1628, nous voyons en effet comparaître Jacques
de Montalembert, seigneur de Vaux, dans l'acte par lequel les deux frères, Jacques et Guy de Montalembert, cédaient à Jean Thomas, écuyer, le fief de Saint-Simon. (...)
Située à l'extrémité méridionale du canton de Rouillac, la commune de Vaux-Rouillac occupe un plateau incliné, dont le sol pierreux se prête principalement à la culture de la vigne. Aussi c'était autrefois à peu près l'unique culture du pays; mais, à Vaux comme partout ailleurs, le phylloxéra a tout détruit et, depuis, fort peu de propriétaires se sont résolus à reconstituer leurs vignobles.
Presque partout, les vignes ont été remplacées par les céréales et les prairies artificielles.
De la partie la plus élevée de la commune, vers le nord, la vue s'étend au loin et découvre presque en entier le canton de Jarnac, dont la commune de Vaux est limitrophe.
Le sud de la commune est arrosé par la Guirlande, petit cours d'eau qui sort d'une source abondante, au fond du val qui a donné son nom au chef-lieu.
A l'est, la commune de Vaux est limitée par la route de Rouillac à Hiersac (chemin de grande communication n° 6 de Sauzé-Vaussais à Barbezieux). En outre, le bourg de Vaux est situé au point d'intersection de deux chemins d'intérêt commun qui mettent la commune en relations directes avec les communes voisines de Rouillac, d'Echallat, de Jarnac et de Plaizac. De plus, le bourg de Vaux est relié à celui de Fleurac par un bon chemin vicinal ordinaire.
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L'église est une nouvelle construction qui a remplacé une ancienne chapelle incommode et insuffisante.
On peut encore voir, au bourg.de Vaux, les restes d'un ancien logis, siège d'un fief qui, au quatorzième siècle, appartenait à la famille Geoffroy. Dans le premier quart du quatorzième siècle, nous
voyons Geoffroy, seigneur de Vaux, épouser Isabelle de Mosnac, veuve de Jocelyn de Mosnac, et devenir, par ce mariage, seigneur en partie de Mosnac.
Au seizième siècle, la seigneurie de Vaux était passée entre les mains de la famille de Montalembert, qui la conserva assez longtemps. Le 17 mai 1628, nous voyons en effet comparaître Jacques
de Montalembert, seigneur de Vaux, dans l'acte par lequel les deux frères, Jacques et Guy de Montalembert, cédaient à Jean Thomas, écuyer, le fief de Saint-Simon. (...)
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