Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE DE SERS
Superficie = 1417 hect.; Population = 527 habitants.
La commune de Sers est une des plus intéressantes du canton de Lavalette par la beauté de ses sites et par ses curiosités naturelles.
On y rencontre également des souvenirs du passé, notamment à Jean-de-Sers, où l'on trouve des vestiges de constructions romaines.
L'important ruisseau de l'Echelle, qui vient de Dignac, parcourt la partie occidentale de la commune dans une délicieuse vallée, bordée de chaque côté par une longue chaîne de collines, dont les flancs sont percés de profondes cavités des plus curieuses à visiter.
A cette vallée principale viennent aboutir des vallons latéraux des plus pittoresques, parmi lesquels nous citerons principalement celui de Bellevau.
Ce vallon s'ouvre à environ trois kilomètres du bourg de Sers ; il est parcouru par un petit ruisseau, alimenté par une fontaine, qui a sa dévotion particulière. On s'y rend en effet pour obtenir la guérison des enfants malades.
A quelques pas de la fontaine, creusées dans le roc, sont de nombreuses cellules et une chapelle, restes d'un ancien ermitage, qui devait être très important, mais dont on ignore l'origine.
Sur le versant opposé du vallon, on traverse le petit hameau du Parc, près duquel, cachées par des bouquets d'arbres, s'ouvrent des grottes profondes, dans lesquelles des stalactites aux formes les plus
curieuses pendent de la voûte.(...)
La ligne de chemin de fer d'Angoulême à Ribérac suit la vallée de l'Echelle et possède, au village de Planchemeunier, une station qui dessert les deux communes de Sers et de Dignac. Tout le nord
de la commune est parcouru par la route du Grand-Moulin à Combiers (chemin de grande communication N° 25 de Mareuil à Rouillac), qui passe au bourg de Sers. De nombreux chemins d'intérêt commun relient Sers aux communes voisines de Dignac, Dirac, Bouex et Vouzan.
Le bourg de Sers (130 hab.), à quinze kilomètres nord de Lavalette et quinze kilomètres d'Angoulême, est construit sur une haute colline dominant la vallée de l'Echelle. Son église, du onzième siècle, est surtout remarquable par son clocher carré à trois étages, avec fenêtres en plein cintre ; la porte est ornée de colonnettes avec tailloirs en damier, supportant deux arcs en plein cintre, au-dessus desquels est une archivolte en tête de diamant.
La commune de Sers est une des plus intéressantes du canton de Lavalette par la beauté de ses sites et par ses curiosités naturelles.
On y rencontre également des souvenirs du passé, notamment à Jean-de-Sers, où l'on trouve des vestiges de constructions romaines.
L'important ruisseau de l'Echelle, qui vient de Dignac, parcourt la partie occidentale de la commune dans une délicieuse vallée, bordée de chaque côté par une longue chaîne de collines, dont les flancs sont percés de profondes cavités des plus curieuses à visiter.
A cette vallée principale viennent aboutir des vallons latéraux des plus pittoresques, parmi lesquels nous citerons principalement celui de Bellevau.
Ce vallon s'ouvre à environ trois kilomètres du bourg de Sers ; il est parcouru par un petit ruisseau, alimenté par une fontaine, qui a sa dévotion particulière. On s'y rend en effet pour obtenir la guérison des enfants malades.
A quelques pas de la fontaine, creusées dans le roc, sont de nombreuses cellules et une chapelle, restes d'un ancien ermitage, qui devait être très important, mais dont on ignore l'origine.
Sur le versant opposé du vallon, on traverse le petit hameau du Parc, près duquel, cachées par des bouquets d'arbres, s'ouvrent des grottes profondes, dans lesquelles des stalactites aux formes les plus
curieuses pendent de la voûte.(...)
La ligne de chemin de fer d'Angoulême à Ribérac suit la vallée de l'Echelle et possède, au village de Planchemeunier, une station qui dessert les deux communes de Sers et de Dignac. Tout le nord
de la commune est parcouru par la route du Grand-Moulin à Combiers (chemin de grande communication N° 25 de Mareuil à Rouillac), qui passe au bourg de Sers. De nombreux chemins d'intérêt commun relient Sers aux communes voisines de Dignac, Dirac, Bouex et Vouzan.
Le bourg de Sers (130 hab.), à quinze kilomètres nord de Lavalette et quinze kilomètres d'Angoulême, est construit sur une haute colline dominant la vallée de l'Echelle. Son église, du onzième siècle, est surtout remarquable par son clocher carré à trois étages, avec fenêtres en plein cintre ; la porte est ornée de colonnettes avec tailloirs en damier, supportant deux arcs en plein cintre, au-dessus desquels est une archivolte en tête de diamant.
Des foires importantes se tiennent, le 26 de chaque mois, au bourg de Sers, qui possède un bureau de poste et une étude de notaire.
Près de l'église, on voit encore les vestiges d'un château, siège d'une seigneurie, qui dépendait pour partie de l'évêché d'Angoulême et pour autre partie de la baronnie de Marthon. Les anciens
seigneurs de Sers sont connus depuis le treizième siècle, époque à laquelle vivaient Elie Arnauld et Pierre Arnauld de Sers.
Au quinzième siècle, Sers est possédé par la famille de La Tour, dont l'héritière, Catherine de La Tour, épousa Louis Chesnel, écuyer.
Ce dernier n'eut que des filles. L'une d'elles, Charlotte, épousa Jean de Montalembert, qui devint seigneur de Sers, à la condition que son premier-né prendrait le nom et les armes des de La Tour.(...)
Le château de Nanteuil, avec ses dépendances et ses droits, échut aux frères Cazeau, que de mauvaises spéculations amenèrent à la ruine. Aussi leurs biens furent-ils vendus judiciairement, et Nanteuil fut acquis par François Desbordes, déjà possesseur de la seigneurie de Sers. Le château de Nanteuil appartient aujourd'hui à la famille de Gigou. (...)
Dans les premières années du seizième siècle, une forge importante avait été établie au village de Planchemeunier par Vincent Hastelet, écuyer, seigneur de Limérac, qui la transmit à ses héritiers. Cette forge fut, pendant plus d'un siècle, l'une des plus florissantes de l'A ngoumois. Au commencement du dix-huitième siècle, elle devint la propriété de Pierre Dereix, sieur des Fosses, qui l'exploita jusqu'à sa mort, arrivée vers l'année 1762. Le fils de ce dernier, Jacques Dereix, criblé de dettes, ne put en continuer l'exploitation(...)
Le logis de Nanteuil
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