COMMUNE D'ANAIS
Superficie = 985 hect. 46. — Population = 451 habitants.
Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
La petite commune d'Anais, située dans l'angle sud-est du canton de Saint- Amant, bien qu' elle ne rappelle aucun souvenir historique, n'en a pas moins une certaine importance, grâce à la fertilité de son sol et à l'activité de ses habitants.
Arrosée par l'Argence, qui y prend sa source, et par la Fontaine de Brie, qui en forme la limite méridionale, elle possède d'excellentes prairies, et les coteaux, parfaitement cultivés, fournissent de
riches et abondantes moissons. La vigne n'a pas été reconstituée ; quelques parcelles seulement ont été replantées pour subvenir aux besoins des habitants. On rencontre, dans la commune, quelques bois, mais fort peu de terres en friche. Les cerisiers et les noyers y sont abondants.
L'industrie est presque nulle ; elle est représentée seulement par trois moulins, mis en mouvement par l'Argence.
La route nationale de Paris à Bordeaux dessert toute la partie occidentale de la commune d'Anais qui est traversée, de l'ouest à l'est, par la route départementale n° 11 de Rouillac à La Rochefoucauld et qui possède également un chemin d'intérêt commun et plusieurs chemins vicinaux ordinaires.
La commune d'Anais est limitée, au sud-ouest, sur une longueur de quelques centaines de mètres, par la voie romaine de Périgueux à Nantes, appelée dans le pays le Chemin chaussé.
(...)
Les premiers registres de l'état civil remontent à l'année 1627. Le hameau le plus important de la commune est Churet (132 hab.), gros village construit des deux côtés de la route nationale
de Paris à Bordeaux et séparé seulement par l'Argence du village de la Chignolle, qui appartient à la commune de Champniers. Ce village a beaucoup perdu de son importance depuis la construction
de la ligne de chemin de fer. C'était autrefois le premier relai des diligences après Angoulême ; aussi y trouvait-on toute une population de charrons, de bourreliers, d'aubergistés, etc. population aujourd'hui entièrement disparue.
(....)
riches et abondantes moissons. La vigne n'a pas été reconstituée ; quelques parcelles seulement ont été replantées pour subvenir aux besoins des habitants. On rencontre, dans la commune, quelques bois, mais fort peu de terres en friche. Les cerisiers et les noyers y sont abondants.
L'industrie est presque nulle ; elle est représentée seulement par trois moulins, mis en mouvement par l'Argence.
La route nationale de Paris à Bordeaux dessert toute la partie occidentale de la commune d'Anais qui est traversée, de l'ouest à l'est, par la route départementale n° 11 de Rouillac à La Rochefoucauld et qui possède également un chemin d'intérêt commun et plusieurs chemins vicinaux ordinaires.
La commune d'Anais est limitée, au sud-ouest, sur une longueur de quelques centaines de mètres, par la voie romaine de Périgueux à Nantes, appelée dans le pays le Chemin chaussé.
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Les premiers registres de l'état civil remontent à l'année 1627. Le hameau le plus important de la commune est Churet (132 hab.), gros village construit des deux côtés de la route nationale
de Paris à Bordeaux et séparé seulement par l'Argence du village de la Chignolle, qui appartient à la commune de Champniers. Ce village a beaucoup perdu de son importance depuis la construction
de la ligne de chemin de fer. C'était autrefois le premier relai des diligences après Angoulême ; aussi y trouvait-on toute une population de charrons, de bourreliers, d'aubergistés, etc. population aujourd'hui entièrement disparue.
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