Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE DE SAINT-SULPICE
Superficie = 2344 hect. 84; Population = 1362 habitants.
Avec ses deux mille trois cent quarante-cinq hectares de su perficie, la commune de Saint-Sulpice est la plus vaste du canton après celle de Cherves. Elle est entièrement comprise dans la région dite des Boiseries.
C'est une contrée accidentée et très variée d'aspect. Lorsque, après avoir traversé l'Antenne au pont de Saint-Sulpice, qui sépare la commune de Saint-Sulpice de celle de Cherves, on parcourt la route de Cognac à Saint-Jean-d'Angély, on aperçoit à sa droite une vaste plaine des plus fertiles, où de riches vignobles ont été reconstitués, où de belles prairies engraissent de nombreux trou peaux.
Cette plaine est arrosée par l'Antenne, qui se divise en plusieurs bras dans une contrée marécageuse, et par plusieurs petits affluents de cette rivière. La partie occidentale de la commune, couverte de coteaux boisés, possède également de beaux vignobles en plein rapport.
Près du village des Chaudrolles (228 hab.), se trouvent de très importantes carrières de pierres de taille, dont les produits trouvent un écoulement facile, bien que le grain de la pierre soit moins beau que celui de la pierre de Saint-Même ou d'Angoulême. L'industrie est, en outre, représentée par quelques moulins et par une laiterie.
La commune de Saint-Sulpice est desservie par la petite ligne d'intérêt local de Cognac à Saint-Jean-d'Angély et elle est parcourue, du sud au nord, par la route de Cognac à Saint-Jean (route départementale n° 2 d'Aubeterre à Saint-Jean-d'Angely). (...)
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon forme la limite méridionale de la commune.
Les deux principaux fiefs de la paroisse de Saint-Sulpice étaient ceux de Vaujompe et de Coulanges.
Le fief de Vaujompe a longtemps appartenu à la famille de Régnier, dont la noblesse remontait à l'année 1545. Il passa ensuite dans la famille de Badiffe.
Au seizième siècle, le fief de Coulonges appartenait à Pierre de Montalembert, qui fut gouverneur de Cognac de 1553 à 1562. Son fils, Guy de Montalembert, laissa Coulonges à sa petite-fille Marie de Montalembert, qui épousa, le 27 avril 1655, Jean de Curzay, fils du seigneur de Boisbertaud. La famille de Curzay conserva Coulonges jusqu'en 1737. A cette époque, cette seigneurie devint la propriété de Charles Tizon, chevalier, et de Marie du Boulet, son épouse.
Le bourg de Saint-Sulpice (58 hab.), à neuf kilomètres nord-ouest de Cognac, est construit dans une riante situation près de l'Antenne. Il possède un bureau de poste. Son église est du onzième siècle ; elle possède trois nefs, mais elle n'a pas de voûtes. Le clocher occupe l'abside primitive. Cette église fut donnée, en 1072, par l'un de ses fondateurs, Guillaume Paluel, à l'abbaye d'Ebreuil.
Le Pont de Saint-Sulpice a joué à différentes reprises un certain rôle dans l'histoire de notre province. C'est, en effet, au pont de Saint-Sulpice qu'après la bataille de Jarnac l'amiral de Coligny rallia les débris de l'armée protestante.
C'est également au pont de Saint-Sulpice que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé.(...)
Avec ses deux mille trois cent quarante-cinq hectares de su perficie, la commune de Saint-Sulpice est la plus vaste du canton après celle de Cherves. Elle est entièrement comprise dans la région dite des Boiseries.
C'est une contrée accidentée et très variée d'aspect. Lorsque, après avoir traversé l'Antenne au pont de Saint-Sulpice, qui sépare la commune de Saint-Sulpice de celle de Cherves, on parcourt la route de Cognac à Saint-Jean-d'Angély, on aperçoit à sa droite une vaste plaine des plus fertiles, où de riches vignobles ont été reconstitués, où de belles prairies engraissent de nombreux trou peaux.
Cette plaine est arrosée par l'Antenne, qui se divise en plusieurs bras dans une contrée marécageuse, et par plusieurs petits affluents de cette rivière. La partie occidentale de la commune, couverte de coteaux boisés, possède également de beaux vignobles en plein rapport.
Près du village des Chaudrolles (228 hab.), se trouvent de très importantes carrières de pierres de taille, dont les produits trouvent un écoulement facile, bien que le grain de la pierre soit moins beau que celui de la pierre de Saint-Même ou d'Angoulême. L'industrie est, en outre, représentée par quelques moulins et par une laiterie.
La commune de Saint-Sulpice est desservie par la petite ligne d'intérêt local de Cognac à Saint-Jean-d'Angély et elle est parcourue, du sud au nord, par la route de Cognac à Saint-Jean (route départementale n° 2 d'Aubeterre à Saint-Jean-d'Angely). (...)
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon forme la limite méridionale de la commune.
Les deux principaux fiefs de la paroisse de Saint-Sulpice étaient ceux de Vaujompe et de Coulanges.
Le fief de Vaujompe a longtemps appartenu à la famille de Régnier, dont la noblesse remontait à l'année 1545. Il passa ensuite dans la famille de Badiffe.
Au seizième siècle, le fief de Coulonges appartenait à Pierre de Montalembert, qui fut gouverneur de Cognac de 1553 à 1562. Son fils, Guy de Montalembert, laissa Coulonges à sa petite-fille Marie de Montalembert, qui épousa, le 27 avril 1655, Jean de Curzay, fils du seigneur de Boisbertaud. La famille de Curzay conserva Coulonges jusqu'en 1737. A cette époque, cette seigneurie devint la propriété de Charles Tizon, chevalier, et de Marie du Boulet, son épouse.
Le bourg de Saint-Sulpice (58 hab.), à neuf kilomètres nord-ouest de Cognac, est construit dans une riante situation près de l'Antenne. Il possède un bureau de poste. Son église est du onzième siècle ; elle possède trois nefs, mais elle n'a pas de voûtes. Le clocher occupe l'abside primitive. Cette église fut donnée, en 1072, par l'un de ses fondateurs, Guillaume Paluel, à l'abbaye d'Ebreuil.
Le Pont de Saint-Sulpice a joué à différentes reprises un certain rôle dans l'histoire de notre province. C'est, en effet, au pont de Saint-Sulpice qu'après la bataille de Jarnac l'amiral de Coligny rallia les débris de l'armée protestante.
C'est également au pont de Saint-Sulpice que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé.(...)
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