Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE D'ERAVILLE
Superficie = 547 h. 66; Population = 212 habitants.
Lorsque, en sortant de Châteauneuf, l'on suit le chemin d'intérêt commun qui se dirige vers Barbezieux, on atteint bientôt un plateau incliné, peu boisé, manquant d'eau et principalement propice à la culture de la vigne. C'est la petite commune d'Eraville, à laquelle ne se rattache aucun souvenir historique important.
C'est une commune essentiellement agricole, qui avait été très éprouvée par le phylloxéra, mais où de beaux vignobles ont été reconstitués; on y trouve également de bonnes prairies. Autrefois
d'importantes carrières de pierres de taille étaient exploitées dans la commune: elles sont aujourd'hui abandonnées.
On remarque, au nord de la commune, un ravin sauvage, au fond duquel coule, mais seulement à l'époque des grandes pluies, un abondant cours d'eau, le Biau. Ce cours d'eau sort d'un puits, le puits Ménard, qui, en temps ordinaire, est souvent complètement à sec et ne déborde qu'après des pluies importantes.
La principale voie de communication est la ligne de chemin de fer de Chàteauneuf à Saint-Mariens, qui possède une halte au petit hameau de Bois-Roux. Cette ligne suit, jusqu'à Viville, le chemin
d'intérêt commun de Châteauneuf à Barbezieux. La partie occidentale de la commune est desservie par la route de Châteauneuf à Archiac (chemin de grande communication n° 12 de Chasseneuil à Archiac),
qui en forme la limite. L'ancienne voie romaine de Saintes à Pé rigueux (Chemin Boisné) parcourt une partie de la commune. Le bourg d'Eraville est desservi par un chemin vicinal qui l'unit à la commune voisine de Birac.
Lorsque, en sortant de Châteauneuf, l'on suit le chemin d'intérêt commun qui se dirige vers Barbezieux, on atteint bientôt un plateau incliné, peu boisé, manquant d'eau et principalement propice à la culture de la vigne. C'est la petite commune d'Eraville, à laquelle ne se rattache aucun souvenir historique important.
C'est une commune essentiellement agricole, qui avait été très éprouvée par le phylloxéra, mais où de beaux vignobles ont été reconstitués; on y trouve également de bonnes prairies. Autrefois
d'importantes carrières de pierres de taille étaient exploitées dans la commune: elles sont aujourd'hui abandonnées.
On remarque, au nord de la commune, un ravin sauvage, au fond duquel coule, mais seulement à l'époque des grandes pluies, un abondant cours d'eau, le Biau. Ce cours d'eau sort d'un puits, le puits Ménard, qui, en temps ordinaire, est souvent complètement à sec et ne déborde qu'après des pluies importantes.
La principale voie de communication est la ligne de chemin de fer de Chàteauneuf à Saint-Mariens, qui possède une halte au petit hameau de Bois-Roux. Cette ligne suit, jusqu'à Viville, le chemin
d'intérêt commun de Châteauneuf à Barbezieux. La partie occidentale de la commune est desservie par la route de Châteauneuf à Archiac (chemin de grande communication n° 12 de Chasseneuil à Archiac),
qui en forme la limite. L'ancienne voie romaine de Saintes à Pé rigueux (Chemin Boisné) parcourt une partie de la commune. Le bourg d'Eraville est desservi par un chemin vicinal qui l'unit à la commune voisine de Birac.
COMMUNE DE MALAVILLE
Superficie = 1280 h. 33; Population = 633 habitants.
La commune de Malaville, une des plus importantes du canton de Châteauneuf, est entièrement comprise dans le massif des collines qui séparent la vallée de la Charente de celle du Né; elle est par
conséquent très accidentée. Un petit cours d'eau, le ruisseau des Regains, qui prend sa source dans un étang, au pied dn logis de Malaville, arrose une fraîche vallée et va rejoindre le Né dans la
commune voisine de Viville. De nombreuses fontaines répandent leur fraîcheur au fond des vallons.
Autrefois des bois importants couvraient le sommet des collines; mais, depuis une quinzaine d'années, une grande partie de ces bois ont été défrichés et rem placés par de riches vignobles. En effet le
vignoble, qui avait complètement disparu pendant a crise phylloxérique, est aujourd'hui entièrement reconstitué et l'on trouve fort peu de terres incultes. La vigne couvre près du quart de la surface
totale de la commune et produit, en année moyenne, une récolte que l'on peut évaluer à environ 20.000 hectolitres de vin. Parmi les principaux vignobles, nous pouvons citer ceux de M. Henry Pailloud,
maire de la commune, à Chez-Barré et de M. Verneuil à la Coudraie.
La commune de Malaville est desservie par la ligne de chemin de fer de Châteauneuf à Saint-Mariens, qui y possède deux stations, l'une au bourg et l'autre, à l'important hameau de Chadeuil. Le réseau routier est représenté par plusieurs chemins d'intérêt commun.
La commune de Malaville, une des plus importantes du canton de Châteauneuf, est entièrement comprise dans le massif des collines qui séparent la vallée de la Charente de celle du Né; elle est par
conséquent très accidentée. Un petit cours d'eau, le ruisseau des Regains, qui prend sa source dans un étang, au pied dn logis de Malaville, arrose une fraîche vallée et va rejoindre le Né dans la
commune voisine de Viville. De nombreuses fontaines répandent leur fraîcheur au fond des vallons.
Autrefois des bois importants couvraient le sommet des collines; mais, depuis une quinzaine d'années, une grande partie de ces bois ont été défrichés et rem placés par de riches vignobles. En effet le
vignoble, qui avait complètement disparu pendant a crise phylloxérique, est aujourd'hui entièrement reconstitué et l'on trouve fort peu de terres incultes. La vigne couvre près du quart de la surface
totale de la commune et produit, en année moyenne, une récolte que l'on peut évaluer à environ 20.000 hectolitres de vin. Parmi les principaux vignobles, nous pouvons citer ceux de M. Henry Pailloud,
maire de la commune, à Chez-Barré et de M. Verneuil à la Coudraie.
La commune de Malaville est desservie par la ligne de chemin de fer de Châteauneuf à Saint-Mariens, qui y possède deux stations, l'une au bourg et l'autre, à l'important hameau de Chadeuil. Le réseau routier est représenté par plusieurs chemins d'intérêt commun.
COMMUNE DE TOUZAC
Superficie = 1564 h. 17; Population = 689 habitants.Formant l'angle sud-ouest du canton de Châteauneuf, la commune de Touzac en est la seconde comme superficie et comme population.
Après avoir été fortement éprouvée par la crise phylloxérique, cette commune qui appartient à la Grande Champagne, a retrouvé son ancienne prospérité depuis la reconstitution de son vignoble, et c'est
une des rares communes où le chiffre de la population, après avoir fléchi comme partout ailleurs, tend depuis quelques années à remonter.
C'est une commune essentiellement agricole, où la culture de la vigne tient, comme nous disons plus haut, une place prépondérante.
On y remarque principalement deux beaux vignobles: celui de M.
P. Masson, maire de la commune et conseiller d'arrondissement du canton de Châteauneuf, et celui de M. G. Martin, aux Philippeaux.
Les principales cultures, autres que la vigne, sont les céréales et les prairies artificielles.
La commune de Touzac est très accidentée ; elle offre aux regards une succession de collines et de vallons, au fond desquels de nombreuses fontaines répandent leur fraîcheur. Ces fontaines forment
de petits ruisselets qui, lorsqu'ils ne sont pas absorbés par le sol, vont rejoindre le Né, soit directement, soit en allant se déverser dans le ruisseau de Bonneuil. Le Né forme la limite méridionale de la commune et la sépare de l'arrondissement de Barbezieux.
Le point le plus élevé de la commune est situé au nord-est, près du village de la Brande, à la cote de cent vingt-six mètres; mais le point le plus intéressant est presque au centre de la commune, près du Puy de Neuville, à l'altitude de cent vingt mètres. De ce point élevé la vue embrasse de tous côtés un immense horizon.
COMMUNE DE VIVILLE
Superficie = 233 h. 32. ; Population = 128 habitants.
Cette petite commune, la moins peuplée et l'une des moins étendues du canton, est située dans la vallée du Né, qui en forme la limite méridionale. Cette rivière s'y divise en plusieurs bras et arrose des prairies d'un bon rapport; elle est rejointe, sur le territoire de la commune de Viville, par le ruisseau des Regains, qui vient de la commune voisine de Malaville.
Les coteaux, qui dominent, au nord, la vallée du Né, possèdent de beaux vignobles. Aussi la plupart des habitants sont-ils dans l'aisance.
Le bourg de Viville (18 hab.), à douze kilomètres sud de Château-neuf et vingt-huit de Cognac, est agréablement situé dans la vallée du
Né. Il possède une station de chemin de fer et est desservi par un chemin d'intérêt commun; qui vient du Pont-à-Brac et se dirige vers la commune de Criteuil. Ce fut autrefois une possession de l'ordre des Templiers, puis, après la destruction de cet ordre, des chevaliers de Malte.
La petite église de Viville, du onzième siècle, a été partiellement restaurée au treizième siècle; elle possédait autrefois un clocher, qui a disparu. Les détails les plus intéressants de cette église sont le tabernacle eucharisique, admirablement conservé, que l'on peut voir dans la première partie du sanctuaire, au midi, et deux sculptures
très archaïques au sommet des colonnes d'entrée du sanctuaire.(...)
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