Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
CANTON D'AUBETERRE
Superficie = 12.866 hect. ; Population = 5776 habitants.
Le canton d'Aubeterre occupe le sud-est de l'arrondissement de Barbezieux. C'est le moins étendu de tout le département ; mais c'est aussi l'un des plus intéressants et, depuis que l'accès en a été rendu facile par l'établissement de la ligne de Parcoul à Ribérac, il est digne, à tous égards, d'attirer l'attention des touristes.
Le site si curieux d'Aubeterre, les monuments de cette petite ville et, tout particulièrement, son église souterraine, les délicieuses vallées de la Dronne et de la Nizonne, sans parler des magnifiques panoramas que le sommet des collines offre aux regards, méritent d'être visités.
Ce canton est entièrement compris dans le bassin de la Dronne.
Cette rivière, l'une des plus jolies de France, atteint le canton d'Aubeterre vers le confluent de la Nizonne, sépare les communes de Saint-Séverin, Nabinaud et Laprade du département de la Dordogne, vient passer au pied de la colline d'Aubeterre et, après avoir parcouru la commune de Bonnes, elle rejoint la limite du canton qu'elle sépare de nouveau du département de la Dordogne.
Ses deux principaux affluents dans le canton d'Aubeterre sont la Nizonne et l'Ausonne.
La Nizonne coule dans une vallée large et fertile, où elle se divise en plusieurs bras. Elle sert de limite orientale au canton d'Aubeterre et le sépare du département de la Dordogne.
Le canton d'Aubeterre occupe le sud-est de l'arrondissement de Barbezieux. C'est le moins étendu de tout le département ; mais c'est aussi l'un des plus intéressants et, depuis que l'accès en a été rendu facile par l'établissement de la ligne de Parcoul à Ribérac, il est digne, à tous égards, d'attirer l'attention des touristes.
Le site si curieux d'Aubeterre, les monuments de cette petite ville et, tout particulièrement, son église souterraine, les délicieuses vallées de la Dronne et de la Nizonne, sans parler des magnifiques panoramas que le sommet des collines offre aux regards, méritent d'être visités.
Ce canton est entièrement compris dans le bassin de la Dronne.
Cette rivière, l'une des plus jolies de France, atteint le canton d'Aubeterre vers le confluent de la Nizonne, sépare les communes de Saint-Séverin, Nabinaud et Laprade du département de la Dordogne, vient passer au pied de la colline d'Aubeterre et, après avoir parcouru la commune de Bonnes, elle rejoint la limite du canton qu'elle sépare de nouveau du département de la Dordogne.
Ses deux principaux affluents dans le canton d'Aubeterre sont la Nizonne et l'Ausonne.
La Nizonne coule dans une vallée large et fertile, où elle se divise en plusieurs bras. Elle sert de limite orientale au canton d'Aubeterre et le sépare du département de la Dordogne.
COMMUNE D'AUBETERRE
Superficie = 239 n. 21 ; Population = 635 habitants.
Le château d'Aubeterre, dont il ne reste que des débris insignifiants, dressait ses tours et ses murailles, dans une position splendide, au sommet de la haute colline de craie blanche qui a donné son nom à la ville (Alba terra).
De ce point élevé la vue embrasse un admirable panorama sur la vallée de la Dronne et sur les campagnes du Périgord.
La chàtellenie d'Aubeterre est fort ancienne ; ses seigneurs sont connus depuis le onzième siècle. Dans le principe c'était une vicomté qui fut érigée en marquisat dans les premières années du dix-septième siècle.
Le premier seigneur connu d'Aubeterre, Géraud, vivait dans les premières années du onzième siècle. Le membre le plus connu de cette famille est Aimeri d'Aubeterre, qui fut moine de l'abbaye de Saint-Cybard. Dans les premières années du douzième siècle, la vicomté d'Aubeterre passa dans la maison de Castillon, l'une des plus illustres de la Guyenne, probablement par le mariage de Pierre II de Castillon avec une héritiére d'Aubeterre.
En 1173, Pierre III entra dans la ligue que formèrent les seigneurs de la contrée pour faire la guerre à Richard, duc de Guyenne. Son petit-fils, Pierre V, fut dépouillé des vicomtés de Castillon et de Benauge; en 1278, il reconnut tenir son château d'Aubeterre à foi et hommage du comte d'Angoulême. Il laissa deux filles, dont la plus jeune, Marie de Castillon, épousa Pierre Raymond, seigneur d'Ozillac, qui devint ainsi vicomte d'Aubeterre.
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