Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE DE SAINT-SIMON
Superficie = 376 hect. 01 ; Population = 410 habitants.
A quinze cents mètres de Vi brac, sur la route de Châteauneuf à Jarnac (chemin de grande communication n° 22 de Saint-Séverin à Matha), le gros bourg de Saint Simon, qui s'appelait autrefois
Saint-Sigismond, échelonne ses maisons le long de la rive droite de la Charente, dans une situation des plus pittoresques. C'était (et c'est encore aujourd'hui, quoique dans de moindres proportions) la pépinière où se recrutaient la plupart des matelots de la Charente.
Aussi, bien que la navigation ait beaucoup perd u de son importance, y rencontre-t-on encore des harpentiers constructeurs de gabares. Ce bourg (298 hab.), est situé à huit kilomètres nord de Châteauneuf et vint-cinq de Cognac. Il possède une étude de notaire et il est le siège d'un bureau de poste. Les registres paroissiaux remontent seulement à l'année 1705.
Sa petite église, du style roman de transition le plus pur, paraît, d'après son architecture, appartenir à deux campagnes différentes, mais presque de la même époque : la nef, de la fin du douzième
siècle; la coupole et le chevet, du commencement du treizième.
Autrefois cette coupole était surmontée d'une tour carrée, dont il ne reste plus qu'un côté, aménagé en campanile à deux ouvertures, dont l'une renferme la cloche. Les quatre groupes de colonnes qui
portent la coupole appartiennent à un édifice plus ancien et leur couronnement a un très grand mérite(...)
Elle est desservie par la route de Châteauneuf à Jarnac ; de plus, un chemin d'intérêt commun, qui traverse la Charente à Juac, unit le bourg de Saint-Simon à la station de chemin de fer de Saint-Amant-de-Graves, qui n'est éloignée que de deux kilomètres La seule agglomération importante de la commune de Saint-Simon, en dehors du bourg, est le gros village de Juac (71 hab.),
dans une situation des plus agréables, sur la Charente, que l'on y traverse sur un pont, de construction assez récente. Il y avait autrefois, un peu en amont du pont, des moulins appartenant à l'abbaye
de Bassac. Les travaux de canalisation de la rivière en ont fait disparaître les derniers vestiges.
Le logis seigneurial de Saint-Simon était à l'entrée du bourg, à l'endroit appelé Hautrmoure. Cette seigneurie, après avoir appartenu pendant le seizième siècle et le commencement du dix-septième à la famille de Montalembert, fut cédée, le 17 mai 1628, par Jean et Guy de Montalembert à un échevin de la ville d'Angoulême, Jean Thomas. Les héritiers de ce dernier vendirent à Jean-Louis Le
Musnier, sieur de Moulidars, le fief de Saint-Simon, qui fut acquis, en 1707, par Pierre Navarre, sieur du Cluzeau, conseiller à la Maison de ville d'Angoulême. La famille Navarre posséda Hautemoure
pendant la plus grande partie du dix-huitième siècle, et le fief fut aboli à la Révolution. Aujourd'hui le domaine est morcelé et appartient à divers propriétaires.
A l'extrémité du bourg de Saint-Simon, entre ce bourg et le village de Juac, s'élevait un charmant logis qui fut rasé il y a environ un siècle et remplacé par une maison bourgeoise et de vastes magasins. C'était le logis de La Rocque, ancienne métairie noble
du fief d'Hautemoure.(...)
A quinze cents mètres de Vi brac, sur la route de Châteauneuf à Jarnac (chemin de grande communication n° 22 de Saint-Séverin à Matha), le gros bourg de Saint Simon, qui s'appelait autrefois
Saint-Sigismond, échelonne ses maisons le long de la rive droite de la Charente, dans une situation des plus pittoresques. C'était (et c'est encore aujourd'hui, quoique dans de moindres proportions) la pépinière où se recrutaient la plupart des matelots de la Charente.
Aussi, bien que la navigation ait beaucoup perd u de son importance, y rencontre-t-on encore des harpentiers constructeurs de gabares. Ce bourg (298 hab.), est situé à huit kilomètres nord de Châteauneuf et vint-cinq de Cognac. Il possède une étude de notaire et il est le siège d'un bureau de poste. Les registres paroissiaux remontent seulement à l'année 1705.
Sa petite église, du style roman de transition le plus pur, paraît, d'après son architecture, appartenir à deux campagnes différentes, mais presque de la même époque : la nef, de la fin du douzième
siècle; la coupole et le chevet, du commencement du treizième.
Autrefois cette coupole était surmontée d'une tour carrée, dont il ne reste plus qu'un côté, aménagé en campanile à deux ouvertures, dont l'une renferme la cloche. Les quatre groupes de colonnes qui
portent la coupole appartiennent à un édifice plus ancien et leur couronnement a un très grand mérite(...)
Elle est desservie par la route de Châteauneuf à Jarnac ; de plus, un chemin d'intérêt commun, qui traverse la Charente à Juac, unit le bourg de Saint-Simon à la station de chemin de fer de Saint-Amant-de-Graves, qui n'est éloignée que de deux kilomètres La seule agglomération importante de la commune de Saint-Simon, en dehors du bourg, est le gros village de Juac (71 hab.),
dans une situation des plus agréables, sur la Charente, que l'on y traverse sur un pont, de construction assez récente. Il y avait autrefois, un peu en amont du pont, des moulins appartenant à l'abbaye
de Bassac. Les travaux de canalisation de la rivière en ont fait disparaître les derniers vestiges.
Le logis seigneurial de Saint-Simon était à l'entrée du bourg, à l'endroit appelé Hautrmoure. Cette seigneurie, après avoir appartenu pendant le seizième siècle et le commencement du dix-septième à la famille de Montalembert, fut cédée, le 17 mai 1628, par Jean et Guy de Montalembert à un échevin de la ville d'Angoulême, Jean Thomas. Les héritiers de ce dernier vendirent à Jean-Louis Le
Musnier, sieur de Moulidars, le fief de Saint-Simon, qui fut acquis, en 1707, par Pierre Navarre, sieur du Cluzeau, conseiller à la Maison de ville d'Angoulême. La famille Navarre posséda Hautemoure
pendant la plus grande partie du dix-huitième siècle, et le fief fut aboli à la Révolution. Aujourd'hui le domaine est morcelé et appartient à divers propriétaires.
A l'extrémité du bourg de Saint-Simon, entre ce bourg et le village de Juac, s'élevait un charmant logis qui fut rasé il y a environ un siècle et remplacé par une maison bourgeoise et de vastes magasins. C'était le logis de La Rocque, ancienne métairie noble
du fief d'Hautemoure.(...)
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