Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE DE MÉRIGNAC
Superficie = 1851 hect., 09 ; Population = 847 habitants.
Cette importante commune,la plus orientale du canton de Jarnac, en est la seconde, comme superficie et la troisième, comme population. Elle comprend une vaste plaine, fertile et bien cultivée, parcourue, du nord au sud, par le charmant ruisseau, la Guirlande, qui en arrose le chef-lieu.
L'agriculture y est florissante ; mais la quantité de vignes replantées n'est pas en rapport avec l'étendue de la commune. En effet, sur ce vaste espace de près de deux mille hectares, on ne compte encore que cent soixante-cinq hectares de vignes, alors qu'avant la crise phylloxérique la vigne formait presque la seule culture de la commune.
La principale culture est celle des céréales et des prairies artificielles, qui donne de très bons résultats. Le pays est peu boisé et l'industrie y est absolument nulle.
La commune de Mérignac est éloignée des lignes de chemin de fer ; la station la plus proche est celle de Saint-Même, située à huit kilomètres du bourg de Mérignac, sur la ligne d'Angoulême à Saintes. La principale voie de communication est la route nationale d'Angoulême à Saintes, qui parcourt tout le sud de la commune. La route de Bassac a Echallat (chemin de grande communication N° 11 de Celles à Confolens) coupe cette dernière voie à l'important hameau de Bourras et traverse le bourg de Mérignac. L'est de la commune est desservi par un chemin d'intérêt commun qui unit le bourg de Vibrac à celui d'Echallat De nombreux chemins vicinaux ordinaires complètent ce réseau.
(...)
Son église est une belle nef romane, dont la façade est ornée d'une galerie d'arcatures aveugles. Les voûtes ont été reconstruites au dix-huitième siècle. Le clocher, du treizième siècle, est une belle
tour, couronnée d'une toiture aiguë en charpente.
On voit encore, au bourg de Mérignac, un ancien logis, qui appartient aujourd'hui à M. Sabouraud. C'était le siège d'une seigneurie qui, au seizième siècle, était la possession de la famille de
Livenne. En 1661, Marie de Livenne épousa son cousin, Louis de Saint-Hermine, sieur de Chenon, et lui porta en dot la seigneurie de Mérignac. Les Saint-Hermine conservèrent Mérignac jusqu'à la Révolution. Le dernier représentant de cette branche, René-Louis de Saint-Hermine, mourut à Londres pendant l'émigration.
L'important hameau de Villars-Marange se trouve à l'extrémité orientale de la commune Une partie de ce hameau appartient même à la commune voisine d'Echallat, dans le canton d'Hiersac ;
mais la partie la plus importante, avec sa population de cent-six habitants, est située sur la commune de Mérignac.
On y remarque un intéressant logis de la Renaissance, dont le possesseur était, au seizième siècle. Girard Dussault, écuyer, seigneur de Birac et de Villars, qui épousa, en 1556, Claire Méhée,
fille de François Méhée et de Claire de la Guirande. La famille Dussault conserva Villars jusque vers le milieu du dix-septième siècle. A cette époque, le logis fut acquis par la famille de La Charlonnie. Au dix-neuvième siècle il passa entre les mains de M. Prévost du Las, qui avait épousé une demoiselle de La Charlonnie ; ce
dernier l'a vendu dans le dernier quart du dix-neuvième siècle. Le logis de Villars appartient aujourd'hui à M. Guillot. (...)
Bourras (119 hab.) est un gros village, situé au point de croisement de la route nationale et de la route de Bassac à Mérignac. Ce hameau a beaucoup perdu de son importance depuis l'établissement
de la ligne de chemin de fer d'Angoulême à Saintes. C'était en effet un relai important entre Angoulême et Jarnac et la disparition des diligences lui a été des plus préjudiciables.(...)
Cette importante commune,la plus orientale du canton de Jarnac, en est la seconde, comme superficie et la troisième, comme population. Elle comprend une vaste plaine, fertile et bien cultivée, parcourue, du nord au sud, par le charmant ruisseau, la Guirlande, qui en arrose le chef-lieu.
L'agriculture y est florissante ; mais la quantité de vignes replantées n'est pas en rapport avec l'étendue de la commune. En effet, sur ce vaste espace de près de deux mille hectares, on ne compte encore que cent soixante-cinq hectares de vignes, alors qu'avant la crise phylloxérique la vigne formait presque la seule culture de la commune.
La principale culture est celle des céréales et des prairies artificielles, qui donne de très bons résultats. Le pays est peu boisé et l'industrie y est absolument nulle.
La commune de Mérignac est éloignée des lignes de chemin de fer ; la station la plus proche est celle de Saint-Même, située à huit kilomètres du bourg de Mérignac, sur la ligne d'Angoulême à Saintes. La principale voie de communication est la route nationale d'Angoulême à Saintes, qui parcourt tout le sud de la commune. La route de Bassac a Echallat (chemin de grande communication N° 11 de Celles à Confolens) coupe cette dernière voie à l'important hameau de Bourras et traverse le bourg de Mérignac. L'est de la commune est desservi par un chemin d'intérêt commun qui unit le bourg de Vibrac à celui d'Echallat De nombreux chemins vicinaux ordinaires complètent ce réseau.
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Son église est une belle nef romane, dont la façade est ornée d'une galerie d'arcatures aveugles. Les voûtes ont été reconstruites au dix-huitième siècle. Le clocher, du treizième siècle, est une belle
tour, couronnée d'une toiture aiguë en charpente.
On voit encore, au bourg de Mérignac, un ancien logis, qui appartient aujourd'hui à M. Sabouraud. C'était le siège d'une seigneurie qui, au seizième siècle, était la possession de la famille de
Livenne. En 1661, Marie de Livenne épousa son cousin, Louis de Saint-Hermine, sieur de Chenon, et lui porta en dot la seigneurie de Mérignac. Les Saint-Hermine conservèrent Mérignac jusqu'à la Révolution. Le dernier représentant de cette branche, René-Louis de Saint-Hermine, mourut à Londres pendant l'émigration.
L'important hameau de Villars-Marange se trouve à l'extrémité orientale de la commune Une partie de ce hameau appartient même à la commune voisine d'Echallat, dans le canton d'Hiersac ;
mais la partie la plus importante, avec sa population de cent-six habitants, est située sur la commune de Mérignac.
On y remarque un intéressant logis de la Renaissance, dont le possesseur était, au seizième siècle. Girard Dussault, écuyer, seigneur de Birac et de Villars, qui épousa, en 1556, Claire Méhée,
fille de François Méhée et de Claire de la Guirande. La famille Dussault conserva Villars jusque vers le milieu du dix-septième siècle. A cette époque, le logis fut acquis par la famille de La Charlonnie. Au dix-neuvième siècle il passa entre les mains de M. Prévost du Las, qui avait épousé une demoiselle de La Charlonnie ; ce
dernier l'a vendu dans le dernier quart du dix-neuvième siècle. Le logis de Villars appartient aujourd'hui à M. Guillot. (...)
Bourras (119 hab.) est un gros village, situé au point de croisement de la route nationale et de la route de Bassac à Mérignac. Ce hameau a beaucoup perdu de son importance depuis l'établissement
de la ligne de chemin de fer d'Angoulême à Saintes. C'était en effet un relai important entre Angoulême et Jarnac et la disparition des diligences lui a été des plus préjudiciables.(...)
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