
Géographie historique et communale de la Charente.... par J. Martin-Buchey,... Martin-Buchey, Jules (1850-1918).
COMMUNE D'ANGEAC-CHARENTE
Superficie = 1045 hect. 86; Population = 457 habitants.
Un ravissant chemin, ombragé de beaux arbres, traversant sur toute une série de ponts les différents bras de la Charente et longeant ensuite celte rivière, unit la commune de Vibrac à celle
d'Angeac-Charente, qui était autrefois une dépendance du château de Vibrac.
Les seigneurs de Vibrac n'avaient point de logis à Angeac, leur château de Vibrac étant à proximité de ce bourg ; mais, non loin de là, au lieu appelé Boisrond, on remarque une vieille ruine en grand appareil, qui devait être une dépendance du château et dont la destination semble avoir été de recevoir les produits de la dîme dus par les tenanciers d'Angeac.
La commune d'Angeac s'étend, sur une longueur d'environ cinq kilomètres, entre la Charente, qui la limite au nord, et la route de Châteauneuf à Bouteville, qui en forme la limite méridionale. Tout
le nord de la commune est compris dans la vallée de la Charente, dont les terrains, riches et fertiles, se prêtent admirablement à la culture maraîchère. Entre la Charente et le canal de Brassour, qui
est un bras du fleuve, s'étend une île très vaste connue sous le nom de prairie d'Angeac, où de nombreux troupeaux sont mis au pacage après la récolte des foins. Le sud de la commune consiste en un
plateau très boisé dont les pentes sont couvertes de magnifiques vignobles. Un petit ruisseau, sorti de la belle fontaine de Lasdoux, limite la commune à l'est et rejoint la Charente après un cours de quelques kilomètres.
Le chemin de fer de l'Etat (ligne d'Angoulême à Saintes) traverse la commune et passe à proximité du bourg ; mais la station la plus proche, Saint-Amant-de-Graves, est éloignée de deux kilomètres.(...)
Le bourg d'Angeac (39 hab.) est peu important ; il est disséminé autour de son église, au milieu des saules, des peupliers et des frênes, à quatre kilomètres nord de Châteauneuf et vingt-trois kilomètres de Cognac. Les registres paroissiaux remontent à l'année 1678.
L'église d'Angeac mérite une mention particulière. D'abord c'est le monument le plus intact du canton de Châteauneuf et c'est une des plus gracieuses églises de notre pays ; de plus, il semble, à
certaines particularités, que cette église, construite vers le milieu du quatorzième siècle, à l'époque où le pays était sous la domination anglaise, a dû être édifiée par nos vainqueurs.
Elle forme un carré long, composé d'une nef de deux travées d'ogives croisées, d'une coupole surmontée du clocher et d'un sanctuaire rectangulaire. Une crypte existe sous le sanctuaire ; mais la destination de cette crypte parait être simplement de recueillir les eaux d'une fontaine qui jaillit sous l'église et de les conduire au-dehors.
Le monument est entièrement voûté en pierres. La coupole repose sur quatre doubles pilastres, dont les chapiteaux sont extrêmement gracieux. Les fenêtres de la nef comprennent deux arcades
ogivées en retrait l'une sur l'autre; les fenêtres latérales du sanctuaire sont à deux compartiments ; la fenêtre absidale est rayonnante et à trois divisions.
La façade est extrêmement simple ; la porte centrale et les deux arcades aveugles latérales sont ornées de gracieuses moulures. Le clocher est une tour carrée élevée de deux étages au-dessus des
voûtes.(...)
Le centre de population le plus important est le village des Bergeries, (49 hab.), près de la ligne du chemin de fer.
Nous pouvons également citer: Lasdoux (48 hab.), au pied des grands bois qui couvrent le sud de la commune ; le Moulin (32 hab.), sur un bras de la Charente, qui y fait mouvoir un moulin à plâtre ; Chez-Guignard [45 hab) et Chez-Liaumel-Thomas (29 hab.), près de la route de Châteauneuf à Cognac ; Rivière (35 hab.), Chez-Piet (19 hab.) et Chez Bojot (15 hab.), dans la riante vallée de la Charente ; Ortre (33 hab ), sur la route d'Angeac à Bouteville, etc., etc
On trouve dans la commune d'Angeac quelques propriétés importantes, notamment celles de MM U. Charbonnier, maire de la commune ; Eroin) chez-Liauroy; Rivière, aux Gâtinauds.
Un ravissant chemin, ombragé de beaux arbres, traversant sur toute une série de ponts les différents bras de la Charente et longeant ensuite celte rivière, unit la commune de Vibrac à celle
d'Angeac-Charente, qui était autrefois une dépendance du château de Vibrac.
Les seigneurs de Vibrac n'avaient point de logis à Angeac, leur château de Vibrac étant à proximité de ce bourg ; mais, non loin de là, au lieu appelé Boisrond, on remarque une vieille ruine en grand appareil, qui devait être une dépendance du château et dont la destination semble avoir été de recevoir les produits de la dîme dus par les tenanciers d'Angeac.
La commune d'Angeac s'étend, sur une longueur d'environ cinq kilomètres, entre la Charente, qui la limite au nord, et la route de Châteauneuf à Bouteville, qui en forme la limite méridionale. Tout
le nord de la commune est compris dans la vallée de la Charente, dont les terrains, riches et fertiles, se prêtent admirablement à la culture maraîchère. Entre la Charente et le canal de Brassour, qui
est un bras du fleuve, s'étend une île très vaste connue sous le nom de prairie d'Angeac, où de nombreux troupeaux sont mis au pacage après la récolte des foins. Le sud de la commune consiste en un
plateau très boisé dont les pentes sont couvertes de magnifiques vignobles. Un petit ruisseau, sorti de la belle fontaine de Lasdoux, limite la commune à l'est et rejoint la Charente après un cours de quelques kilomètres.
Le chemin de fer de l'Etat (ligne d'Angoulême à Saintes) traverse la commune et passe à proximité du bourg ; mais la station la plus proche, Saint-Amant-de-Graves, est éloignée de deux kilomètres.(...)
Le bourg d'Angeac (39 hab.) est peu important ; il est disséminé autour de son église, au milieu des saules, des peupliers et des frênes, à quatre kilomètres nord de Châteauneuf et vingt-trois kilomètres de Cognac. Les registres paroissiaux remontent à l'année 1678.
L'église d'Angeac mérite une mention particulière. D'abord c'est le monument le plus intact du canton de Châteauneuf et c'est une des plus gracieuses églises de notre pays ; de plus, il semble, à
certaines particularités, que cette église, construite vers le milieu du quatorzième siècle, à l'époque où le pays était sous la domination anglaise, a dû être édifiée par nos vainqueurs.
Elle forme un carré long, composé d'une nef de deux travées d'ogives croisées, d'une coupole surmontée du clocher et d'un sanctuaire rectangulaire. Une crypte existe sous le sanctuaire ; mais la destination de cette crypte parait être simplement de recueillir les eaux d'une fontaine qui jaillit sous l'église et de les conduire au-dehors.
Le monument est entièrement voûté en pierres. La coupole repose sur quatre doubles pilastres, dont les chapiteaux sont extrêmement gracieux. Les fenêtres de la nef comprennent deux arcades
ogivées en retrait l'une sur l'autre; les fenêtres latérales du sanctuaire sont à deux compartiments ; la fenêtre absidale est rayonnante et à trois divisions.
La façade est extrêmement simple ; la porte centrale et les deux arcades aveugles latérales sont ornées de gracieuses moulures. Le clocher est une tour carrée élevée de deux étages au-dessus des
voûtes.(...)
Le centre de population le plus important est le village des Bergeries, (49 hab.), près de la ligne du chemin de fer.
Nous pouvons également citer: Lasdoux (48 hab.), au pied des grands bois qui couvrent le sud de la commune ; le Moulin (32 hab.), sur un bras de la Charente, qui y fait mouvoir un moulin à plâtre ; Chez-Guignard [45 hab) et Chez-Liaumel-Thomas (29 hab.), près de la route de Châteauneuf à Cognac ; Rivière (35 hab.), Chez-Piet (19 hab.) et Chez Bojot (15 hab.), dans la riante vallée de la Charente ; Ortre (33 hab ), sur la route d'Angeac à Bouteville, etc., etc
On trouve dans la commune d'Angeac quelques propriétés importantes, notamment celles de MM U. Charbonnier, maire de la commune ; Eroin) chez-Liauroy; Rivière, aux Gâtinauds.
Commentaires
Enregistrer un commentaire