Château de maumont début du 20e siècle.
MAGNAC-SUR-TOUVRE DEBUT XXème siècle.
L'Hôtel Bainchet
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COMMUNE DE MAGNAC-SUR-TOUVRE
Superficie = 783 hect. 48; Population = 1.801 habitants.
Aussitôt après avoir quitté Ruelle par la route de Sainte-Catherine, on pénètre sur le territoire de la commune de Magnac-sur-Touvre, commune essentiellement industrielle, comme le sont, du reste, toutes les communes arrosées par cette rivière travailleuse qu'est la Touvre.
Deux établissements de premier ordre, les papeteries de Veuze et de Maumont, mises en mouvement par les eaux de la rivière, occupent un grand nombre d'ouvriers. La première de ces usines, dirigée par M. Dubois, mérite une mention particulière ; c'est, en effet, dans cette usine que fut installée, en 1828, la première machine à papier continu qui ait fonctionné dans notre pays. L'usine de Maumont, tout aussi importante, est actuellement dirigée par MM. Chauveau frères.
Un grand nombre d'ouvriers de la londerie de Ruelle habitent également la commune de Magnac ; aussi une population de dix-huit cents habitants est-elle répandue sur les sept cent quatre-vingt trois hectares que comporte l'étendue de la commune, soit une moyenne de deux-cent trente habitants par kilomètre carré.
Le sol, principalement dans la vallée de la Touvre, est assez fertile et produit en assez grande quantité les différentes céréales.
On y rencontre également de bonnes prairies ; mais le pays est peu boisé. Le sud et l'ouest de la commune sont très montueux et moins fertiles.
Superficie = 783 hect. 48; Population = 1.801 habitants.
Aussitôt après avoir quitté Ruelle par la route de Sainte-Catherine, on pénètre sur le territoire de la commune de Magnac-sur-Touvre, commune essentiellement industrielle, comme le sont, du reste, toutes les communes arrosées par cette rivière travailleuse qu'est la Touvre.
Deux établissements de premier ordre, les papeteries de Veuze et de Maumont, mises en mouvement par les eaux de la rivière, occupent un grand nombre d'ouvriers. La première de ces usines, dirigée par M. Dubois, mérite une mention particulière ; c'est, en effet, dans cette usine que fut installée, en 1828, la première machine à papier continu qui ait fonctionné dans notre pays. L'usine de Maumont, tout aussi importante, est actuellement dirigée par MM. Chauveau frères.
Un grand nombre d'ouvriers de la londerie de Ruelle habitent également la commune de Magnac ; aussi une population de dix-huit cents habitants est-elle répandue sur les sept cent quatre-vingt trois hectares que comporte l'étendue de la commune, soit une moyenne de deux-cent trente habitants par kilomètre carré.
Le sol, principalement dans la vallée de la Touvre, est assez fertile et produit en assez grande quantité les différentes céréales.
On y rencontre également de bonnes prairies ; mais le pays est peu boisé. Le sud et l'ouest de la commune sont très montueux et moins fertiles.
(...)
Le bourg (on pourrait dire la petite ville) de Magnac (567 hab.)
est très agréablement situé, sur les bords de la Touvre, à huit kilomètres est d'Angoulême. Il possède une étude de notaire. C'est un but d'excursion très fréquenté par la population d'Angoulême.
L'église est très remarq uable. Elle affecte la forme d'une croix grecque, avec cette particularité que la coupole qui porte le clocher n'est pas au centre de l'édifice, la partie qui renferme le sanctuaire étant moins longue que les autres bras de la croix. Le clocher est à deux étages : le premier étage est orné sur chaq ue face de quatre arcatures aveugles ; le second est percé de deux baies romanes géminées.
La sculpture de l'ensemble est sobre, mais délicate et d'une grande perfection d'exécution. Le genre d'architecture de cet édifice est peu répandu dans notre pays ; on ne le retrouve que dans un petit nombre d'églises des environs d'Angoulême.
La construction de cette église, en matériaux du pays, est d'une très grande solidité ; l'aspect en est sévère, mais imposant. C'est un des monuments les plus curieux et les mieux conservés du pays.
Les premiers registres de l'Etat-Civil de Magnac remontent à 1688.
est très agréablement situé, sur les bords de la Touvre, à huit kilomètres est d'Angoulême. Il possède une étude de notaire. C'est un but d'excursion très fréquenté par la population d'Angoulême.
L'église est très remarq uable. Elle affecte la forme d'une croix grecque, avec cette particularité que la coupole qui porte le clocher n'est pas au centre de l'édifice, la partie qui renferme le sanctuaire étant moins longue que les autres bras de la croix. Le clocher est à deux étages : le premier étage est orné sur chaq ue face de quatre arcatures aveugles ; le second est percé de deux baies romanes géminées.
La sculpture de l'ensemble est sobre, mais délicate et d'une grande perfection d'exécution. Le genre d'architecture de cet édifice est peu répandu dans notre pays ; on ne le retrouve que dans un petit nombre d'églises des environs d'Angoulême.
La construction de cette église, en matériaux du pays, est d'une très grande solidité ; l'aspect en est sévère, mais imposant. C'est un des monuments les plus curieux et les mieux conservés du pays.
Les premiers registres de l'Etat-Civil de Magnac remontent à 1688.
(...)
Les autres centres de population de la commune sont : Grelet (169 hab.), que l'on peut considérer comme faisant partie de l'agglo mération de Ruelle ; Relette (466 hab.), dont les maisons s'étagent sur les flancs du coteau qui domine la Touvre, et qui est habité principalement par des ouvriers de la fonderie ; Bellevue (181 hab.), sur l'ancienne route de Montbron, aujourd'hui déclassée ; la Vallade (119 hab.) et Bussac (56 hab.), dans la partie la plus accidentée de
la commune ; Entreroche, au fond d'un cirque de rochers d'où sort le ruisseau de la Font-Noire, et où se trouve le champ de tir de la garnison d' Angoulème.
la commune ; Entreroche, au fond d'un cirque de rochers d'où sort le ruisseau de la Font-Noire, et où se trouve le champ de tir de la garnison d' Angoulème.
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